Écrin de faïence.
Une louange
dans le cœur,
l’âme en pleurs,
suffoque
l’écran
du bonheur.
En noir et blanc
s’interroge
la rancœur.
Mille regrets
tourbillonnent,
virevoltent
les fleurs
abandonnées
d’un été
tourmenté.
Une main
geint,
caresse
une photo
jaunie,
un morceau
de papier,
un bout
de carton.
Un anneau
de cérémonie
gît.
Un vieux
souvenir,
un lieu
qui soupire,
un sourire
qui sait mentir.
Un tout
devenu vie
de chiffon.
Dorment.
les flonflons
d’un bal
résonnent
au loin
le mot
besoin.
L’envie
de jouir
dans des draps frais.
De se réjouir
dans une couche plus gaie,
ne plus faire le guet
devant un porche d’église.
Á la bouche
un bâton de réglisse,
les pensées
sans accises,
glissent
la pâleur
de
l'enfance,
la sentence
de l’insouciance.
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