Almée.
Passe le temps, la tiédeur des heures, écume dans le vent. La vie par la taille, sans détour, belle aux yeux de velours, au cœur de troubadour, déferlent les vagues, la grève sur la peau. Sable fin, grains de sablon, pleurs de prunelle ambrent mes paupières, cils fleurs éphémères, pétales de rosée sur mes cernes, dentelle de soirée. Satin de tonnelle, sel sur les lèvres, grommèlent sourires et larmes, marée d’éden. Esméralda au dernier ventre d’été, myosotis fanés, mélanome au creux des seins, souffle éperdu, collier de paix chancelant sur le bas de mon dos, perles tremblantes sur mes hanches, Mozart enfant sourd aux plaintes de mes reins affamés, dernier prodige de la musique de mes courbes. Les dernières notes du corps, dans la paume d’une main, la pomme dans la gorge, Ève se meurt, pompompompom …
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