Orphelinat de vie.
Trop fatiguée pour attendre l’attente,
la rose se meurt latente.
Á l’aurore se perle
en goutte de rosée
l’impatience
à son chevet.
Virevolte la patience
papillon apprivoisé.
Appris, voisé,
le temps passé,
quelques mesures,
un présent joué,
sève veule,
un futur
au lever
élagué d’un soleil
à la marche funéraire,
solstice d’hiver,
l’effeuillet d’un seuil.
Enfance maltraitée des baisers sur des ailes, une rue sans son chien ce n’est pas une rue. Une rue ramasse toujours un chien perdu. Que serais-je sans toi ? Un monde défait … Frimer sur le bord d’un trottoir, mes rêves effeuillés … Je voudrais converser avec mon âme des délits de mon cœur, rimer mes défaillances en douce poésie, l’effeuillage d’un train, d’un chemin au bord des matins.
* Effeuillet, effeuilleuse j’ai préféré inventer mon mot poétique de mon monde baladeur.
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