Âme de comtoise.
Un cœur ça tient dans le creux d’une main.
Ça butine toutes les fleurs de votre chemin.
Quand au loin s’envole un presque rien.
Quand de tout et de rien,
l’envie vous prend la main.
Quand de partir au lointain
résonne comme des pas,
comme des bruits d’église sans foi.
Quand le temps est vaurien,
qu’il vous entoure d’un rien,
ma foi on se sent presque rien
dans ce temps qui ne vaut rien.
Quand d’un revers de manche sans destin
on essuie son destin
pour ne plus faire la manche
le dimanche au matin
sur le quai des sentiments
ne plus se voir mendiant,
du levain au creux de la main,
vider la paume de sa main,
être seulement miette de pain.
Bon dieu on voudrait traverser la Manche !
Qu’explose un autre chemin …
Quand la vie n’est que fagot,
hernie au creux de votre dos.
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