Armistice floral.
La marche somnambule
de la tendresse des fleurs
hante les cœurs
et perlent ses pleurs
sur les joues des rêveurs.
Que nul
songe diurne ne console.
Un voyage en morse
sur l’effluve des roses,
frisson de lèvres,
une corolle ose,
évanouie dans la fièvre,
bercer d’un revers de pétale
la bouche silencieuse
d’un soleil hivernal,
sous la bise fugueuse,
ailes d’albatros.
La lune, funambule,
éphémère partial,
lange d’une danse éparse,
emmaillote une aube prénuptiale.
Et se meurent,
d’une épine en plein cœur
les amants de Vérone
au chœur d’une roserai albinos,
fugue blanche de l’automne.
Et un petit haïku du quatorze juillet.
La rose de juillet
soupire sous la pluie,
tombée,
effluve transi.
Gueuse voyageuse,
la lune
parsemée de regrets,
souffle,
éreintée
sous un ciel embaumé.
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