La bergère des mots.
une page blanche
et
la grande dame
apparaît.
Un voile de hiéroglyphes
maquille son temps.
Ses seins sont des rimes
où s’invitent des amants.
Rimbaud et Gutenberg
se font la guerre,
s’apprêtent goulûment à la parade
d’épicuriens princes charmants.
Elle, humble courtisane,
dentellière de lettres
s’offrant comme une voyelle,
s’anime en princesse éreintée
et
se meurent innocentes,
les ruines d'une conscience morcelée.
Au creux de ses reins
se loge un chapitre immaculé.
où deux demoiselles
se querellent.
La prose devient cruelle
et
la poésie se rebelle.
Les lignes de sa main
sans destin,
guident un recueil de satin
où s’éveillent des vers devins
et
soudain s’élève la dépouille heureuse de noces d’eau immortelles.
Celles de Georges Sand et d’une feuille de papier
et
s’empare de son âme,
l’ivraie enivrante d’un livre à livrer.
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