Sentier pluvieux.
Un maquillage habille son age.
Le temps en poussière
farde son visage.
Ses mains tremblantes
caressent le piano de la vie.
Touches noires, touches blanches,
note de mépris, note d’envie,
elle regarde en arrière.
Charleston printanier,
le premier baiser,
en avant marche !
Une valse d’automne,
le dernier baiser,
s’éteint le brasier
de longues années.
Les rides musicales,
d’une mélodie hivernale
l’invitent à un pas de danse,
sans allégresse
le tango de la vieillesse,
sanctuaire sans caresse.
Où des prières
s’empressent.
Où l’indélicatesse
se fait traîtresse.
Où la faiblesse
devient maîtresse
de la dernière maison.
Où les quatre saisons
pleurent et perdent
la raison.
Où ses terres en jachères
bercent et bordent
leur ultime moisson.
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