Miroir d’automne.
Il pleut ce matin.
Le cœur dans un écrin,
je n’ai pas envie
de lui lâcher la main.
Et la vie se rit
des mes tracas, de mon chagrin.
Et le temps se moque
de ma détresse, de ma faiblesse.
Et mes rimes deviennent détresse.
Sur le chemin des vagabonds,
mon âme fait des bonds.
De ma poche trouée
s’évadent des soupirs,
un refrain ivre d’une mélodie
et mes mots soupirent.
Mes phrases rouées,
grimoire d’existence,
se baladent sans escale.
La blessure d’une page tournée
d’un chapitre de l’éternité,
j’entends les cymbales
d’un vieux livre,
celui de ma bible
qui jure
et me convie à un bal.
La valse de l’amitié
vagabonde dans l’espoir,
ivresse d’un soir
et vient s’asseoir
là juste à côté
de mon désespoir,
l’intimité de son regard.
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