Étoile filante …
L’Olympe s’habille de satin et moi je tiens sa main. Le matin guide, bohémien, l’ombre de notre chemin. Le sceau de l’incertain gravé à gauche sur mon sein, il joue le crétin mon petit cœur … Balance le vertige du temps, langoureux et malicieux, il drape d’envie le bleu de mes yeux, la nostalgie, lave de peau, flamboie en mon âme le rouge du coquelicot. Croire encore aux effluves de l’arc en ciel, à l’odeur de l’île de beauté, ricanent sournoises mes rides et l’absence de tes lèvres … Corail de récifs silencieux, s’effeuille brumeux le brun de ma chapelle, un peu de blanc sur les tempes du firmament, filament de cheveu d’ange.
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