L'aigle noir.
Suis le chemin de ton cœur tout simplement … Il ne nourrira que ton âme mais c’est déjà beaucoup. Il chérira ta voie sur les sentiers de l’humanité. Il choiera ton destin sur les monts tibétains. Déploie tes ailes, deltaplane de tes sentiments. Sois comme le regard de l’aigle, espiègle et volatil.
Puisqu'on est deux, des chaînes aux poignets. Puisque l'absence se fait chaîne. J’aimerais quant même te dire que l’encre de mes yeux n’est pas éternelle. Que j’ai dans mes yeux parfois le bleu des cieux, que le vert de mes iris espère depuis déjà très longtemps … Mes yeux papillonnent, mes cils pétales du jardin de la vie. Mes paupières fleurs des champs, sauvages et rebelles se meurent quant même dans la prairie du temps. Mers vers sont les rires et les larmes d’un autre univers … Mes rides sont les voyages de ma fièvre de vaincre.
Viens je t’emmène, nos deux âmes en rappel, dans mon triangle des Bermudes forteresse en appel. Moi je sais comprendre les maux, simple bohème, sans poème, sans images et sans chansons.
Tu es l'aigle de Barbara,
un beau jour, une nuit ...
Serait-ce un rêve ou mes insomnies ?
Quand le souffle de tes lèvres berce ma vie.
Quand mes pensées se font vierge Marie
dans la fournaise de mes envies.
Un cierge à la main
pour espérer voir demain,
quand ta voix semble s’éteindre
et renaît de plus belle
dans la symphonie du ciel.
Drap blanc,
je voudrais m’étendre,
Dana.
ô immortelle nuit dans l'errance d'un oubli ...
Que l'ode de la vie n’éveille l’aube du dernier cri.
Que la tourmente de la vie ne déshabille notre bohème,
nos nuits
sentier en filigrane
d’étoiles éphémères,
nos veules sternes
en peine.
Tourment
de notre néant,
océane poussière,
je t’aime
mon alibi.
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