Aurore d’un petit déj'.
Mes seins sont deux orphelins sans la nurse de ta main mais j’entends un bruissement d’ailes, le bout de tes doigts au loin, chrysalide … J’attends avec impatience tes reins couvre-feu de mes silences où la fièvre se donne valseuse et bohémienne. La fourche de ta langue diablesse en robe blanche, j’extrapole le soleil, escarpolette, l’érotisme d’une branche où s’effeuille corolle le souffle de mes hanches sous le tipi de la lune. J’ai rêvé le nez levé vers un quatrain. Sur le rebord de ma tasse à café vibrent quelques vers credo, fine fleur de poésie, fileuse d’une nuit orpheline ma cuillère écrasant le brun d’un morceau de sucre.
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