Bise astrale.
De toutes nos prémices hurle le vent de nos vingt ans, le printemps sous son édredon blanc. Un baiser, une cicatrice, un violon tremblant, Vénus de Milo en apnée, un déshabillé offrande de soie de quelques arpèges et faire tanguer le temps au soleil couchant. Ça chaloupe, bateau ivre sous tes doigts le roulis de mes hanches, mes seins sont deux enfants malades sans la tiédeur de tes mains. Ne fut qu’un court instant la beauté du diable grelottant au creux de mes reins.
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