La nudité de l'esprit.

Viens mon âme ! Partons en balade au fin fond de mon cœur entre ciel et terre. Là où la mer a un goût de miel, là où l’amour  subsiste à la guerre, en plage éternelle, là où la blondeur du sable garde sa chevelure d’enfance. Pour le plaisir des lèvres sculpter un baiser, engendrer la lumière au fond de mes yeux, sur le bout des doigts caresser les battements de mon cœur, oui j’entends son pas guilleret se perdre dans un souffle de paix … Entre la houle de mes seins je le sens devenir vaurien. Les loups de ma mémoire hurlent au loin et louve je deviens. Mon corset de gitane se dégrafe s’ouvrant aux fleurs de mon destin. Mes courbes deviennent bourgeoises sur les ponts de Paris, fini la manche au bord de mon lit.