La nudité de l'esprit.

Si ma vie était un songe alors je rêverais jusqu'à l'épuisement !

Je serais la prêtresse de mon propre enterrement.

Mes larmes baigneraient les astres.

Une fatigue légendaire se graverait sur le métronome de mes saisons.

Le sablier de mes tendres années s'étalerait jusqu'à l'infini.

D'un revers de paupières solennel je briserais le temple de l'oubli.

Au creux de ma main je déposerais l'humanité pour que chantent à l'unisson tous les enfants de la terre.