Boucle d’or.
Tôt la bise réveille
les ardeurs endormies.
L’ouragan et l’orage,
lumière et rosée,
gouttelettes sur le ravin
de son corps en ivoire,
écluse d’un miroir.
Remonte le flux des amours d’antan,
éloge dans le vent,
le vent emporte l’encens de fous baisers
taille en toute beauté un encensoir.
Comme un oiseau blessé
murmure un cœur abandonné
entre vieux chemins,
l’air ensorcelé,
ses pas sont les miens,
fuselés d’une bohème.
Les feuilles murmurent
aux oreilles du temps,
ensorcelante mélodie.
courbes parfaites au cœur du soir,
ardent désir à rêver la source à boire.
Ouvreuse cambrée,
s’offre à l’adage,
pliant les heures, sainte sage.
Les corps résonnent à l’approche de l’orage
fuyante horloge,
ni gris ni rose
les âmes fusionnent en apothéose,
la baie des anges recueil
de râles ambrés.
Les vagues émoussent les corps en rage,
mousson sauvage à l’embrun d’été
ambre exotique, caresses veloutées
s’époumone une voûte charnelle ciselée.
Sueurs, perles entre les saintes collines,
madones courroucées.
Flux et reflux rythment l’élan
sous sa tenture berce le bébé,
touarègue ensorcelé
s’éveille
bouche bée,
tête haute fier aux aguets.
S’adonnent deux jolies pervenches,
ses seins en bandoulière
ses hanches
en belle jarre anse
et la belle danse, écueil,
noctambule valse
d’une ballerine de rivière.
Coécrit avec AL
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