Bourgeon d’éphéméride.
Aurais-je trop bourlingué dans le désert ? Et ce vide si longue nuit … Et je traîne dans le noir, la mémoire tailladée grincement d’un vieux plancher … Plancher sur une autre histoire … Ta chemise grande ouverte un rêve prostitué … Ne croire qu’en un seul miroir, des images de carton où ta frimousse émoussée se rirait tendrement de nos mains aliénées enfouissant dans le sable tous les grains de blés de nos caresses exténuées. Redis-moi ! Qu’il faut réajuster le bleu de notre ancestral océan. Sous le mistral de nos arpèges désordonnés retrouver le Bambi offert à nos enfants. Je revois cette vie bandit-manchot avec cette bande des années 80, tous des ados tirant à la courte paille quel couple serait le premier à entamer ce fameux concours du plus long baiser. Nous voulions d’une larme d’amour épancher la soif d’une éternité d’amour. Je voudrais à nouveau ébouriffer ton souffle mes lèvres sur ta bouche, tango kitch d’un grand lit à l’affiche. J’aimerai réentendre ton pouls au temps rétro de ta main éperdue dans mes cheveux, retrouver un anneau d’or boursouflant ton annulaire, repasser ce vieux quarante-cinq-tours de notre pagaille dans le foin. De quelques larmes d’amour trotteuse sur la chaussée rayer le vinyle du chant de l’oiseau qui se meurt et retrouver le nid de nos nuits galopeuses. Je voudrais recrayonner un solfège imberbe, de ma prunelle redessiner ce qu’emporte le vent d’un temps fatigué.
Œuvre de : Patrizia M.
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