Bruit du temps.
Rêve paillasse crève-cœur,
à l’heure des langueurs,
une mélodie sur les lèvres,
une fleur d’hier,
les pansements de ma gueuse.
Le crachin des tranchées
le vent l’emportera
linceul blanc.
S’enfantent les hirondelles,
cœur de soldat,
la félicité droit devant,
à tire-d’aile
loin de pas lépreux,
l’alleu.
Sous l’ombre d’une yeuse,
mon émigré,
je serais ton infirmière,
ta mie,
la jupe légère
au jupon de fièvre.
Il est des trains fusillés,
fantômes de quai
où une main frémit,
tamis de misère.
* Gueuse : vie.
A découvrir aussi
- 69 mots pour me déshabiller. Ou en soixante treize mots pour une rime de plus.
- Âme de comtoise.
- Âge tendre et tête de bois.
Retour aux articles de la catégorie Un petit peu de poésie ... -
⨯
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres