Cappuccino.
Gens du loup, tes rêves, doux baleinier échoué, ça passera, mohican, ça passera … La vie se déshabille rengaine, chaque soir rentre au bercail, toujours ce même oreiller, un noir et blanc, un pyjama rayé le temps passant éthéré, lisseuse de vie. Un noir et blanc mélangés, ta cuillère poinçonnée d’une gerçure d’une vieille argenterie, dans ton café au lait tu touilles, théâtral Joséphine, le banc blanc de l’absence et les lattes noires de ton chagrin, le noir lattant tes planches d’une unique assise, latte macchiato. Renégat dans le fond de ta tasse le sucre ne fond pas. Le salin goutte-à-goutte au bord de tes yeux, effigie de l’oubli de sa dentelle, tombée de tes cils a sabré tes joues. Mais reviendra l’ivresse du temps, liseuse de vie. La brise sèche les pores de la peau mais le chant du goéland ouvre tous les ports. Du soleil levant au soleil couchant glorifie l’ami, bonifie sa présence malgré qu’elle ne soit qu’éphémère rayonnement car tu le sais bien enfant du peuple de la rivière, la pluie et le soleil naissent tous deux du ciel.
Á présent le trottoir n’appartient plus essentiellement aux filles de joies. L’amitié de rue va bon train, à bas prix sur le bitume.
Ton café froid dans ta tasse, laisse flirter ta goélette … Va donc au troquet du village où traîne toujours une tasse à café vide.
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