La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Comtoise.

 

 

Il aimait mes seins

 

et

 

ma bouche.

 

Il me disait être sa louve,

 

brûlant d’impatience,

 

bâtisseur de mes sens,

 

sculpteurs de frisons

 

au creux de mes reins

 

Je me dis oraison.

 

Je me fis

 

jument

 

cambrée

 

sous les hennissements

 

de l’absence.

 

Au bord de ses lèvres

 

les portes du silence,

 

des rêves glissent

 

sur la patience

 

de mes courbes.  

 

Relique de souffrance

 

de gestes en latence,

 

mon cœur de femme,

 

las, tance

 

et

 

maudit

 

inexorablement

 

la marche en avant

 

des noises du temps.

 

 



22/10/2012
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