De mon âme d’artiste à mon âme de simple mortel.
Tu ne dis jamais rien comme des lèvres accoudées au comptoir du désespoir. Tu ne vois jamais rien de ton regard de bar, tu t’abreuves de vers d’espoir, ta main toute tremblante, delirium de tes rimes. Tu vis et tu accroupis sous la face du monde, tu chiales et tu rampes comme une offrande de pauvre. L’horloge sonnante et nauséabonde, la nausée abonde de ma triste existence, de paroles de feu gesticule l’aumône d’un enfant dieu. Je ne suis qu’humble mendiante de jeux de mots, de jets de maux je suis la servante, fidèle comme une chienne, la bave de ma rage s’écoule dans mon écuelle.
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