Des gouttes d’heure ...
Il y a des jours où le temps m’enivre et le souffle de la vie erre sans bruit ... Seul juge de mes matins, une ruelle dans la nuit, un train dont les phares ne s’éteignent pas. Á jamais ma main sans une craie, fusain de ton visage au lointain, les battements de mon cœur comme de petits vauriens traînent sur ton chemin, liseré sur les nuages. Tu me jouais du piano debout, j’étais ta note, tu étais mon dos, j’étais ton dièse, tu étais ma liesse, j’aurais voulu être l’héroïne de ta mélodie.
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