Édition limitée.
Le vague à l’âme en barboteuse, la marée haute se sent lasse. L’océan fait des vagues à marée base, lâche du mou moussaillon. On a tant bourlingué de la buée dans les yeux, la rage du chien au coin d’une rue. Un troc de chandelle comme un nu à bout de bras, te toucher d’un frôlement de cils, la courbature de l’être aimé dans le bas des reins, rame à la main, les maux du poignet, le mal du gamin, je rebrousse le chemin de l’enfant d’autrefois. Un boitillement de pas, le ciel hoquette … La nuit mâtine toutes les aurores. Tu es parti comme une fleur s’ouvre au soleil sous la brise d’autant, tant en emporte le temps … Ton vol silencieux reste dans mes yeux, voile blanc. L’ange s’apprît à voler, en ma mémoire j’ai brisé mes ailes.
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