Balade sur un écran de ciné.
Les rêves abreuvent la rosée au petit matin, lutins d’espérance au levant. Je suis comme une enfant, à la main, un jouet cassé. Tu vois je n’ai pas changé, dans le cendrier, mes mégots et une cigarette qui se fume seule, égarée, volutes de fumée comme notre lopin de terre de maux d’amour … Dans ma main une rose fanée ses épines en échardes au cœur, écharpe froide, châle de mon âme. Je reviens te chercher … Je voudrais réécrire sur un ciel bleuté nos années passées, l’hymne à l’amour d’un vieux flirt d’été. Je me sens comme un bébé dans son berceau sans le sein de la mère qui l’a abandonné. La page blanche est ma nurse inventée bordant mes draps de notre intimité. Viens cueillir l’enfant dans ses champs de blés, tu aimais tant caresser le blond de ses épis. De ce cœur écrémé du lait maternel en es-tu écœuré ? Te souviens-tu de cette époque immatriculée mille neuf cent quatre vingt deux sur le banc d’un curé.
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