Erratum !
Reste damnée ! J’avorte de toi à ce jour ! L’esprit libéré de tous tes à-coups, comment pouvais-je accorder une telle importance à une si petite personne … Tu n’étais qu’un emballage de carton et moi une fragile poupée de porcelaine que tu ballottais, faisant semblant de transporter sur le fil de l’amitié. Tes iris bruns m’aspergeaient de ton venin … Tes cheveux aux faux accents de gitane je ne veux plus les voir flotter autour de ma table sentimentale. Je suis bohémienne tu le sais bien et dans mon sang et dans mon verbe. Tu te jouais de mes maux et de mon destin. Accroche-toi à d’autres mains … Décroche-moi de ta misère ! J’ai besoin de la pureté d’un regard sans rimmel où apparaissent de fausses larmes. Tu ne m’as jamais invitée à te regarder sur la scène de ton théâtre mais ton cinéma m’a suffit amplement ! Tu sais c’est fou ce qu’elle te ressemble comme si je voulais garder un petit air nostalgique de ton image. Oui je l’avoue ça me fait mal ! Elle est sincère écrin où je peux pleurer des heures entières sans que nulle goutte ne déborde. Elle est ma frontière entre le réel et l’impalpable, l'évanescent monde où je suis née.
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