Estampille.
Voile blanc,
voile au vent,
il est une caresse
d’une main trois mât.
Il est une tristesse
de ce célibat,
de ce bleu friand
balancelle de tes pas,
sans le goût de tes doigts
je me chemine sans chemin.
Quand au levant
la souffleuse de l’orient
noie le dore des amants
dans l’océan.
Quand l’ocre de ta chevelure
empourpre l’azur.
Quand le temps de mauvais aloi
traîne à marée basse,
les vagues aboient,
leur flot hagard.
Le diacre du crépuscule,
mon cœur hulule,
se pâme ton regard
interlude de fable.
Qu’il est doux mon dieu
de se réfugier dans la beauté du diable
de ce voilier qui revient
quand je ferme les yeux.
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