La nudité de l'esprit.

 

 

 

 

 

 

 

 Prunelles camouflées,

 flou d'amour,

s'enjôle le bonheur.

 

Prunelle doucereuse

griffonnage d'amour,

l'incertain au fusain.

 

 

 

La liberté d'aimer ; laisser faner les regrets et faire refleurir la vie.

 

À contre-jour...

 Juste une vie,

un bout de papier à l'encre chinée,

comme un gamin son sac de billes à la main,

me revient un brouillon d'océan. 

 Carte postale le temps s'envole et se pose.

S’enrôlent les peupliers, les feuilles mortes lycéennes enjôleuses écharpe à son cou… Roulis une larme caracole capricieuse orpheline !

Berceuse vénitienne

 les caresses s'entremêlent

 chapardeuses de silence.

Le temps est un passant ; il nous confie les éphémérides et souffle l'autan impétueux aux lacets de la vie.

 Dédicace à la vie ; La grand 'voile, matin de marin, quai d'un câlin juste une main. 

Il faut parfois mettre au propre tous nos brouillons de vie.

Quand flâne la brume,

rêve passager,

quand passe bohème

le revers de tes lèvres.

 Laisser glisser le temps corsage blanc.