Filin d’aube.
Te souviens-tu, mon ami, de ces champs de blés, l’amour à l’infini, la mousson d’un jupon … Un violon geint, une robe à l’ancienne, ritournelle et dentelle, passerelle d’arpèges où nous faisions les pitres. Graver sur un pupitre un chant d’amour, des notes libertines susurrées à l’oreille de nos draps, de nos lèvres mendiantes d’un bourgeon à l’aurore. De nos yeux nous effleurions la rose sous le regard badaud du temps pupille. Nous retrouverons notre moisson à l’âge des blés d’or, une valse et tourne un guéridon.
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