Fille du vent.
Je ne regrette pas les cheveux longs de mon passé naufragés sur mes reins, vague étendue, vagues étendues sur le rivage. Les flonflons de la misère étendus linge blanc. Et les jours s’égouttent salin dans les yeux … Suis-je chrétienne de la cambrure de tes reins tahitiens où le fruit défendu que le petit bon dieu a conçu … Suis-je grappe de raisins ou le mildiou ? Vénusienne dans notre salsa apprivoisée qu’un rayon de lune vient baigner. Ta main dans mes jupons étoilés, tes doigts vauriens attendant l’éclat de lune d’un froissement de mes seins, le chuchotement de mes hanches, oiseau sur la branche. La feuille de vigne sous le vin italien se cambre.
Petite anecdote :
Il y a des jours où tu cries :
-« Oh non ! Pas aujourd’hui ! »
Quand arrive la gent incongrue voulant faire de quelques mots la une des cancans.
Tu cherches l’ami qui sans faire de bruit te tend l’ouïe.
Le vent souffle et ne se rompt mais plie comme le roseau.
Eh oui … Un triste sire s’est pointé, vociférant :
-« Tu écris du cul ! »
Colportant dans tout le quartier que j’écrivais du porno. Il est vrai que son vocabulaire n’est pas très riche. Il ne faut pas confondre Walt Disney et ses dessins animés avec les seins animés de l’érotisme.
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