Glaneuse de moulin.
Á gorgée de cœur,
à lampée de pleurs,
pleure petit ange,
pleure.
Á même le cœur
sonne l’heure.
L’horloge sans cœur
résonne à même ses sombres couleurs.
Le grand magicien n’ose éternellement guincher avec la rose,
le temps overdose.
Les feuilles de novembre sabrent septembre, filigrane de décembre.
La chandelle éteinte, se repose chevalier le chandelier,
nos chemins lacets déliés.
Des fleurs aux poignets,
des souvenirs à pleines poignées,
le bout de tes doigts, tes souliers,
le registre de la vie,
à peines et épis
s’enregistrent soleil et pluies.
Les oies sauvages,
notre dernier envol,
Cosette sans son tablier,
les derniers grains du sable fin du sablier,
balbutient nos ailes corolle.
Sabre
le pampre d’un ambre,
faucille à la main,
toi mon Élise dans ce jardin sans fin.
Sur un pupitre aigri une prunelle pitre se consacre à l’épître à peine cendrée.
L’hiver nous gagne, si les neiges éternelles parlaient le bonheur m’entendrait.
Á grandes enjambées je te revois heureuse.
Se dessinent enveloppe de mes yeux tes pas dans la poudreuse …
Á celle dont le parfum somnole dans mon cœur, maman ton cœur est mon église. Et ce petit être Éden, au second nom d’Élie berceau de tes paupières sous l’enveloppe de tes yeux, cet arrière-petit-fils qui vient de naître en juillet, ce mois où tu naquis … Je fleurirai ta tombe de l'esquisse de son sourire jardin d’Éden à lune exquise.
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