Grotte de porcelaine.
Une femme passe sa vie dans l’enfance, elle naît, porte l’enfance, la borde, cueille les fleurs de son enfance et retombe en enfance.
La mémoire se creuse, les stalagmites de l’oubli ...
Vieillir c’est devenir ce fruit mûr que l’enfance abandonne, respirer entre deux souffles.
Á quoi bon ne pas perdre le temps, le temps nous prend quant même.
Nausée de cœur, une larme est éphémère, la tendresse est lumière.
Et la marée enlace les cœurs oubliés, peu importe la vague et le temps, flammèche dans le soir qu’ébrèchent deux trois regards, des chiens de rue … La naïveté d’un chemin s’efface, chambrée au loin, ses castagnettes bruissement d’ailes. Amalgame de petits riens et de gredin, cymbales de satin froissé, chagrin vilain devient festin quand en chemin tu me tends la main, coquin de destin.
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