Harem d’un rêveur.
Tu es le trombone de ma mémoire accroché à un bout de mon cœur. Le trombone où le souffle de la vie s’infiltre, ce vent de bouche à bouche qui s’accouche, preneur du givre de mes seins de glace. Tu es celui qui épouse mon asthme d’intimité, celui qui longe ma couche par peur de m’effrayer. Je suis ta veuve blanche, je m’inocule en immaculé venin. Vipère sereine sur le bord de tes lèvres, je t’insuffle la mélopée d’Ulysse, Pénélope, Métis du secret de tes draps.
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