Il pleut à ma fenêtre …
Tu me regardes en chien de fusil, dans mes yeux des papillons gris, les kilomètres de notre vie. Des battements de cœur en bataille, il y a dans nos matins une vieille cathédrale au couchant … Les mèches de l’âge tendre sans gouvernail cambriolent le temps et caracolent des pas sur la garrigue. Un peu de fard sur nos paupières, nos prunelles cramoisies d’un peu de sucre sur nos vieux murs. Une calandre singe nos phrases, un calendrier de décembre, quelques cendres et sous une couverture le mime de tes mains, se miment quelques gestes d’amour. Les chevaux de l’automne, nos rides éméchées s’irisent banc du ciel. Ma peau porte ton odeur, ton souffle maraudeur, sinusite au creux de mon cœur le parfum de la dernière épreuve. Tous ces hivers dans ma chevelure, tombent mes derniers cheveux blancs.
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