Le mendiant.
Je n’ai que mes mains,
que ma peau,
et mon cœur en grand' voile.
Oui c’est ça la liberté,
des souliers fleuris,
va-nu-pieds,
sous les semelles
le sable chaud.
Et dans la rosée
des matins si frais
s’émiettent
mes journées.
M’attend toujours
une soupière
au bord d’une rue,
pour un bol de misère,
quelques miettes
qu’on donne aux moineaux.
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