Juste une môme.
Mon orgueilleuse,
de la première aube jusqu'à la dernière rose ; j'étais la bienheureuse.
De tous ces soirs sous nos draps usés nos gestes d'innocence grapillant a capella
les affres d'un soupir.
Lascivement effleurer du bout des doigts quelques fausses notes
puis se confondre en partition morose.
Tourbillonnent encore les feuilles mortes aumônes aux quatre vents
puis ce déshabillé lointain,
juste môme,
ma vie.
Écrit un soir d'été au mois de février.
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