La nudité de l'esprit.

Fleurs séchées pleurs du cœur,

goûter l’aurore,

courant d’air d’une prunelle,

le merle moqueur,

s’égoutte le temps des cerises,

des gestes d’eau berceuse de brise,

le gris de la grive.

Clayette de feuilles mortes,

s’en va menotte.

Une lettre de Paul écrite à la main,

oubli d’un parfum de jasmin,

encre débile,

un chagrin indélébile.

Mononucléose,

pleure la rose maison close.

Une larme sous la tonnelle,

rosée de deuil,

petit orgueil

à fleur de peau.

Á touche-touche de rêve

figer le ciel.

Trottine petite louve

ta besace à l’épaule,

sanglots au galop,

tombe la nuit porte de douve,

glisse avril,

un vol de goélands,

un peu de givre digue de cils,

Paris Orléans.

Un autre pôle …

Ive,

l’ambre germandrée d’or. 

La vie revient refrain de chemin,

de l’amour et du pain,

de la fièvre et du vin.