La belle et la bête. (Partie deux, façon Rara.)
Eh oui il reste toujours un bout de plancher … Où l’on peut s’agenouiller où le jour vit sans vivre. Le cœur dans le brouillard, les heures minutes en épouvantail. Je t’aime en dedans, dans ton hier et dans mon aujourd’hui. Je t’aimerai là dans mon demain, là tout en dehors de ton cœur, ancienne demeure où les aurores se meurent. Je t’aimerai même dans les remords de mon cœur. Je rêvais d’un corps à monde où la nuit serait rose … Où les gestes du cœur minuteraient le temps, minuterie de veines, mutinerie du ciel. Minute rit, les heures pleurent et s’allongent au soleil dans la rosée des fleurs. Le poudrin de quelques feuilles mortes, rousses d’automne lasses et là comme si mon âme rossée resplendissait diamant cruor. Pierre tombale où nos deux cœurs jouent à la balle, subsistent encore quelques miettes de cœur, auréole dans le cœur de notre passé. Le cœur est fosse profonde. La pendaison de nos cœurs fous, astre penché sur le cadastre de l’amour, as de cœur. Le souffle du poète apprêt du cœur, jupon du cœur, la page blanche l’après du cœur, le glas du cœur, j’ai du Verlaine dans le cœur j’auréole la douceur, la plume de Baudelaire à la main j'allègue la douleur.
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