La chartreuse pâle.
La mélancolie ça vous blouse le cœur, dans les yeux un blues. Au potron-minet miné se givre l’amour, gueule de velours. Un roulement de tambour, dis-moi la gueuse ta petite gueule d’amour sans faubourg. Un bout de trottoir, un au revoir, pas de montagne, une charmille au cœur sourd, la prunelle muette venelle abandonnée, un vol de vautour, fais-moi l’amour au petit pont d’un jour. Tes doigts guet sur la jetée c’est cette absence de tous les jours, nos mots de faïence chandelle au cœur. Un muret de pierre à la mémoire de porcelaine, changeons d’adresse, rue de l’ivresse, donne-moi ce peu d’amour qui connaît la tendresse des vieux jours. Dans les faux plis d’une ruelle un petit troquet, eh ! Garçon serre-moi donc un de ces petits verres de jazz avec un zeste d’amour ! D’un geste lourd dans ton habit de tous les jours veilleur d’un râle d’amour. Et sous la douve un grappillon de gestes d’amour d’une vigne aux cheveux longs, chasselas, d’une fille de vin chasse la larme. Allez ! N’essouffle pas la cadence des jours anciens, sarment de vie …
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