La gauloise court-vêtue.
Viens ! D'une larme vagabonde on va faire pleurer le monde. L'écharpe blanche de nos sanglots brodeuse où baigneuse larmoyante notre bohème entonnera un credo. Chapelet de sable nos caresses sur la plage, la grève d'un corsage, ta main dans mes cheveux, la lèvre baroudeuse des chuchotements de nos prunelles et ce nu de femme folio de porcelaine... Du bout des doigts tu me feras la manche du Gaulois. Emporté par la vague le sel de nos émois. La sangle de quelques jours peureux, pauvres et heureux... Ce gitan de mes draps éternelle valse à quatre temps puis la solde du soldat... Aux larmes du bon dieu l'alpage de tes yeux, geint dans le creux de sa main, orpheline au cœur tendre la tourmente des amoureux. Loin de l'écho de nos fardeaux la vie se soussignera pucelle. Rondo le bruissement de tes ailes.
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