La maroufle patine.
Le rideau ce soir est tombé, elle range son maquillage, la céruse du temps, un rhume des foins et elle s’abandonne, ses cheveux éthérés valse d’une varicelle, la Gauloise trombone au grand tableau au schiste noir. Un jupon frissonne chandelle d’automne, dentelle de feuilles mortes s’arrange une commode aux lézardes anciennes, des poignées de cuivre fin pour tout ornement. Un décolleté enjôleur laissant déborder l’impatience de ses seins, un décollement de poitrine, son pouls l’assassine. De guingois pianote sa main, tremblements de ces jours bohémiens. La grand-voile et l’amant, un corsage guenille au firmament. Sous une peau de pêche la couperose des printemps, coupe les roses le chant du rossignol, Adeline et vestiges, les bruines de ces quelques instants maraudeuses d’un toujours où le temps s’appauvrit au soleil asthmatique … Et l’enfant se repose éreinté de trop de naufrages, un surcroît d'indolence au grand mât étendu … Perle la vague sauvage et l’azur à la léchette bleue ferme ses yeux d’un rêve n’ayant que pour toute croyance les baies de l’insolence. Et cette baie baignée des dieux au cœur évincé lui tient chaud et à ses pieds une larme éméchée, lichette. Un signet blet les gourmands du temps, le dernier coucher wagon blanc du vent d’autan et une mousson de cendres s’invente un océan.
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