L’ange du vent …
Dans ses yeux se noyait un inaccessible amour. Le filigrane d’un nu perlait au fin fond de sa prunelle sans jamais toucher du bout des cils un soupçon d’ivresse. N’effleurant que de quelques caresses indécises la soie d’un rêve, elle flottait dans la baie des anges … L’ambre gris d’un lointain matin dans la paume de sa main, ne fut qu’un éphémère parfum sa peau vanillée de la brise du marin à l’orée du sable fin. La bruine océane à fleur de lèvre, la fleur de sel à fleur de larmes, le bleu de la vague à touche-touche d'âme, elle vole au firmament, oie cendrée d'étoiles.
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