Le brouillard du lendemain.
Tu me fais chialer toi la rose quand l’écheveau à filer tous les chemins, quand au loin filent les chevaux, et toi la Marie quand le temps s’égrène linceul. Quand infidèle et gueuse s’effeuille la robe de mariée, dentelle de marionnette. Quand pauvresse s‘étiole ma couche, bougie à la cire encore tiède du jupon de mes vingt ans. Quand frivole sonne l’horloge, lave du temps. Quand friponnes les nuits s’époumonent ne sert à rien l’aurore vanillée. L’incarnat sans bergère, le pourpre bergère, nous nous lamentons mais nous avons fait toutes les guerres du drap de lit à la vipère … La lavandière sac à la main, la lavandière chantonnant sur la branche, nous garderons au doigt l’anneau de fièvre des noces de coton aux noces de chêne ! Les lamantins au bord de l’eau, chassé-croisé de nos matins œil de peau, le chagrin feu, l’oiseau de feu en jardin pieux …
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres