Le centenaire …
Comme un cercueil qui vient d’éclore dans la pudeur d’un matin pleureur, un arbre mort aborde les rives de ses anciennes racines. Quelques secondes jonchent ses pensées d’arbuste défunt, balivernes de baliveau à l’écorce encore tendre à la sève folle, rêveur va … La grâce des ses sens endormis sous l’ombrage auguste de feuilles somnolentes vagabonde dans la prairie inanimée de restes affamés. Il tente d’absorber quelques gouttes d’engrais qui perlent inconscientes à l’orée de ses gènes décortiqués. Vertige, ambassadeur d’une noble contrée où jadis il caressait avec insolence de ses branches un parfum d’été. Des planches vermoulues, vestige du banc des accusés osent encore se présenter assises à la cour d’assises de jurés déshabillés.
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