Le chant du trottoir ...
Je l’ai rencontré sur un banc,
un morceau de vie
en noir et blanc,
trois ou quatre arpèges
sur sa guitare,
c’était un poète des rues,
tremblant derrière ses remparts.
Je connaissais par cœur son solfège,
le derrière à moitié nu,
l’engrenage des sans abri.
Le parfum du chagrin
sous les aisselles,
le bon dieu
leurs a donné des ailes
comme les oies sauvages
un beau matin
ils s’envolent …
Pas de bol
s’exclame
un gardien de square
en me regardant
dans le blanc des yeux,
encore des salopards,
c’était quant même
une brave âme.
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