Le pourpre et le blanc, le blanc et le poupre, le banc d'une autre vie.
Absinthe d'une vie.
Á la baie doucereuse tremblotent les amants indécis, fileuse la vie de ses jours affaiblis... Á l'orée d'une prunelle le déshabillé d'un été indien, la bataille d'un soleil clandestin. Les oiseaux ont longtemps chanté a cappella Allah, des notes oubliées d'un corsage dégrafé. D'une lune apprivoisée une ivresse à quatre mains brode le sentier orphelin d'une fièvre sans lendemain. Content encore ivres la soie et la sueur, le drapé des souvenirs. L'envie au bord des doigts, d'une lèvre docile figer le baiser veuf des temps anciens. Éparpiller toutes les guenilles de cette bohème aux gestes immigrés d'un papillonneur, des papillons, dormeurs au creux de la nurse de ses seins morts. Aux rides pâles de l’absence terrer les cernes du passé. Blanchir à la lame indocile le pourpre et le blanc de la pucelle affranchie.
La fileuse endormie.
Á la baie doucereuse tremblotent les amants indécis, fileuse la vie de ses jours inédits... Á l'orée d'une prunelle le déshabillé d'un été indien, la bataille d'un soleil clandestin. Les oiseaux ont longtemps chanté a cappella les notes oubliées d'un corsage dégrafé. D'une lune apprivoisée une ivresse à quatre mains brode le sentier orphelin de la fièvre d'un lendemain. Content encore ivres la soie et la sueur, le drapé des souvenirs. L'envie au bord des doigts, d'une lèvre docile figer le baiser veuf des temps anciens. Éparpiller toutes les guenilles de cette bohème aux gestes immigrés d'un papillonneur, des papillons, dormeurs au creux de la nurse de ses seins enjôleurs. Aux rides pâles de l’absence terrer les cernes du passé. Blanchir à la larme docile le pourpre et le blanc de la fileuse assoupie.
Le val de l'oubli.
Á la baie doucereuse tremblotent les amants indécis, fileuse la vie de ses jours interdits... Á l'orée d'une prunelle le déshabillé d'un été indien, la bataille d'un soleil clandestin. Les oiseaux ont longtemps chanté l'a cappella des notes oubliées d'un corsage dégrafé. D'une lune apprivoisée une ivresse à quatre mains brode le sentier orphelin de la fièvre d'un surlendemain. Content encore ivres la soie et la sueur, le drapé des souvenirs. L'envie au bord des doigts, d'une lèvre docile figer le baiser veuf des temps anciens. Éparpiller toutes les guenilles de cette bohème aux gestes immigrés d'un papillonneur, des papillons, dormeurs au creux de la nurse de ses seins lourds. Aux rides pâles de l’absence terrer les cernes du passé. Blanchir à la larme indocile le pourpre et le blanc de la précieuse endormie.
Un mot travesti et un texte se maquille.
Rachel Désir
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