La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Le premier pas …

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Tu es venu me chercher

 avec ta petite tendresse cachée

sous ta feuille de vigne

et tu as effacé mes larmes dissimulées

sous une main sans ligne.

Ne fut qu’un court instant

l’amour des quatre saisons,

tapie sous les feuilles mortes

ma couche à l’abandon,

quand les lèvres éreintées

ne  savent plus aimer

l’aube du premier baiser.

  

Que viennent s’échouer

sur mes courbes enjouées,

l’effluve de la rose,

un petit air fripon,

un refrain de jupon,

tu sais ce drapé rosé,

ces flonflons d’une noce 

où s’en lovent les caresses,

où s’envole le papillon rose

à la fin de l’été

de la corolle fanée.

 

Tes doigts flânent

au creux de mon corsage

ce lieu où le temps s’égraine,

fil d’Ariane.

Là dans l’abysse de mes reins

l’oisillon du printemps, 

nos étreintes paquetage

de draps enroulés.

 

De la première tétée

au sommeil de mes seins,

ma peau tissée en nid-d’abeilles

retenant nos souffles en éveil,

que la vie nous alloue en dot

le satin des valses de Vienne

et l’ivresse du jardin d’Éden.

 

 

 

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12/07/2014
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