Tendre passerelle.
Récif merveilleux
où
se brisent mes maux
où
se corrompt mon âme.
L’immaculé souffreteux
sable de mes mots
où je m’agenouille
les genoux en sang.
Je m’abandonne
sur cette plage,
poussière blonde,
abandon je me sens.
Que déferle la vague
de mes souvenirs saouls.
Mon esprit sans dessus dessous,
mes draps de vie demandent pardon,
de n’avoir pour conscience qu’une marie souillon.
Mon lange dévore la chair de ma mémoire
cachée dans un innocent isoloir.
Ne me fera-t-on plus jamais l’aumône ?
Moi humble mendiante de quelques émotions,
je suis la sentinelle d’un temps qui s’efface.
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