Le puits du temps.
Au fin fond du puits du temps je creuse sans fin, retrouver ta main... Inaudibles larmes la houle des souvenirs, trois points de suspension ; ton teint nacré, ta prunelle indécise entre charme et rancœur et ce bruit de tissu froissé des draps de tes absences. Une photo jaunie calendrier de tes pas quand parle la tombée des feuilles mortes quand jonche l'automne une aurore nuptiale des fleurs du mal. Frappe à ma porte la grisaille angoissante et son cortège de feuilles mortes quand le printemps s'essouffle au chemin d'un brouillard s'éveille la môme aux sanglots longs. L'échappée serait belle de caresses en corsage.
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