Les écluses.
Enfant peureux le violon a joué ce petit air d’angélus sous le pont des soupirs, les anges bleus y dansent garde-fous, le silence au bord de leurs lèvres. Leurs mains tendues vers une clef filigrane d’amants endormis, un voilier et un nu de caresses en négligé délaissé bercés de la dentelle des derniers baisers. Une bouche détenue au milieu de l’ivresse des lames de fond, cale à voyage où le cœur devient calle dans la soute à bagage des naufragés à la prunelle pleureuse sous la cire froide du sceau de l’amour, des pleurs et un rivage, brise-lames langoureux, les fleurs du mal greffier du temps.
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