Les pleurs de mon enfance.
Emmène moi voir la mer !
Père de ce pourpre amer,
je veux que tu me libères !
Tiens ma main tu seras fière …
Ce mur blanc d'une unique couleur.
Ce rempart noir de toutes mes douleurs.
Je n’ai plus toute ma raison …
Je ne suis plus qu'une illusion …
Je me nourris d’une autre saison …
Je ne suis que le fruit d'une fausse passion.
Je ne survis que dans les maux de ma compassion.
Je suis meurtrie, fidèle à cette querelle éternelle !
L’enfance n’est qu'une petite passerelle !
Je ne peux la passer sans tes ailes …
Guide mon âme faible vers cet ailleurs …
Ce lieu, là où mourront mes pleurs.
Je ne suis que plume et ange …
Sangle moi sur ton dos !
Je m’envole bien haut !
Je ne suis plus fardeau !
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