Les sentiers.
Les compagnons de mes vieux jours, comédiens au petit jour, tous ces silences d'un coin de rue, se ruent tous mes soleils. Défilent les heures creuses à pas cadencé, une main, une chemise et la vie glisse... L’asphyxie de la tendresse, du bout des doigts la caresse des vieux gestes. Puis ce vieux con de chien errant le temps à bout de bras. La sourdine des mots, passants. L'hiver file sa laine. Assise sur la passerelle de mes draps blancs, les assises d'une fièvre, que ta main était belle caressant la vierge. La môme-larme bohème au vent, sous mon chandail réécrire la balade des joues roses. Un bout de trottoir sable-mouvant, maman, j'ai paumé tous mes cailloux blancs et cet artiste qui me regarde fringale de mes pages blanches. L’orchidée veuve autiste, au fond du puits le clown triste, j'entends le marchand de marrons chauds, le cœur en éventail vendre à la criée tous les retards de mes métros. Le dernier train rentre en gare avec tous les traînards d'un rêve en abstinence, le firmament sous scellés. Sous mon fichu quelques adresses où l'amour n'a jamais niché l'hirondelle d'un faubourg. Toutes ces caresses cœur de papier... Acte 2, les misérables, j'ai loupé la reprise de Gavroche, irréversible prunelle. Me reste fagot l'écho d'un berceau.
Esperluette.
Tango ringard, la mer et tous ses vieux rafiots.
Il y a un petit bonheur dans mon malheur.
Rachel D&sir.
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